Créer des mondes, inventer des vies

Où la fiction nous permet de vivre d’autres possibles tout en restant dans notre siège

Vous saurez tout de ce pays dont vous n’avez jamais entendu parler.

Construção vous embarque pour un voyage journalistique sur une île imaginaire, un pays dont nous avons écrit et appris la langue, dessiné la géographie et inventé l’Histoire, pour y situer un fait divers que nous empruntons à une chanson.
Ici, le théâtre ne documente pas le mal, il le secoue, et avec ses morceaux, il construit un délire, un jeu.

Ici commence l’aventure.

Charly, douze ans, s’enfuit un soir de chez son père et descend le Rhône en passager clandestin d’un bateau.
Sur ce bateau il y a Lîla, qui entend les arbres lui parler. Ensemble, iels vont fuir la violence et la bêtise du monde adulte.

Anatomie d’un départ dans l’espace.

Une pluie de cendre inexplicable, inarrêtable et continue tombe sur la planète. Une solution se dessine : envoyer une dernière personne au-delà de la cendre. Entre utopie et dystopie, entremêlant codes tragiques et ressorts comiques, Hope future  est une aventure imaginaire, un conte de science-fiction qui use de l’incroyable pour questionner nos croyances.

« Pouvez-vous me raconter l’histoire ? J’ai toujours aimé les histoires. »

Au bord d’une route, dans un motel-restaurant désert et une station-service vide, alors que les voitures filent et défilent sans s’arrêter, nos trois protagonistes attendent. Mais depuis bien longtemps, rien ne change, iels restent immobiles, et le temps est suspendu.


Tragi-comédie patriarcale.

Une histoire classique de fils à marier et de mariage arrangé mais où tous les protagonistes sont des hommes. Et soudain les mots résonnent autrement, les mots de la domination qui va de soi, ou de la soumission acceptée, voire glorifiée. Les mots de la révolte étouffée, de l’injustice ignorée, du désir bafoué.

Spectacle de théâtre, danse et musique live.

Au lendemain de la mort d’Agathe, sa compagne décide de mourir et brûle leur ferme. Mais Ronce, leur vache, refuse cette issue et la sauve des flammes. Elle tire Carole de là, et la traîne sur plusieurs kilomètres, dans la forêt. Placée au centre de ce récit, Ronce est l’objet d’autant d’attachement que les humain·es et invite à réfléchir à notre rapport à l’animal. Entre texte, musique et danse, ce conte met en scène la possibilité de liens qui aident à surmonter un deuil.

Vivre et disparaître dans les murs.

Dans sa maison d’enfance faite de briques rouges à la lisière d’une forêt, Adèle vit avec Samy, son partenaire. Depuis quelques mois, un vide immense pèse sur le foyer. Leur enfant a disparu, sans laisser de traces derrière elle.
Les deux parents sont à la fois ceux qui cherchent et ceux qui ont disparu. Ils se remémorent les souvenirs de leur vie passée et cherchent à travers ce mystère à reconstruire l’histoire de leur propre relation.

« Komorebi (⽊漏れ⽇) : Terme japonais qui désigne les rayons du soleil qui filtrent à travers les feuillages ; à la fois la danse de la lumière et des feuilles de l’arbre, et leurs jeux d’ombres au sol. »

Une artiste peintre vient de mourir. Deux personnes, une femme et un homme, qui étaient en lien avec elle, vont être amené·es à se rencontrer après sa mort. Leur première rencontre a lieu à l’automne. Finalement quelque chose se passe qui n’est pas nommé mais qui est comme une invitation à se revoir.