Chaque année un·e nouvel·le artiste sera associé·e au Théâtre de L’Élysée pour une durée de trois ans et autour d’une production.
La première année d’association sera consacrée à la création de ce nouveau spectacle. Nous mettrons à disposition la salle pour une résidence de quinze jours où de possible première rencontre avec le public et/ou des professionel·les du spectacle vivant pourront avoir lieu.
La seconde année, viendra le temps de la programmation du spectacle.
Au long cours de cette association, il s’agira aussi d’inventer ensembles des actions artistiques dont nous voulons faire profiter notre quartier, la Guillotière, la troisième année sera le temps de l’aboutissement de ce travail.
Jenny Victoire Charreton – Artiste associée 24
Jenny est musicienne, performeuse, régisseuse et militante queer. Elle multiplie les casquettes parce qu’elle ne s’arrête jamais et qu’elle a toujours une nouvelle envie à réaliser. Elle est la définition de la polyvalence.
Jenny utilise tout ce qu’elle peut imaginer pour te faire vibrer l’intérieur de ton cœur.
Une note de basse, une corde lisse, une marionnette en papier, un arpège, une autoroute de synthé, Jenny utilise toutes les drisses de son arc jusqu’à la saturation. Jusqu’à ce que ça ne soit plus possible de lui échapper : elle t’a pris par les sentiments.
Jenny te veut auprès d’elle, dans ses doutes, ses peines et ses espoirs. C’est en étant vulnérable qu’elle offre une création artistique qui touche jusqu’à l’âme.
Elle compose de la musique électronique pour la première création du Cirque Queer, Le Premier artifice. Elle compose aussi un concert 100% CAPRICORN EPIC MELANCHOLIC LESBIAN ELECTRO, orchestre de synthétiseurs, clarinette basse, chant et vocoder.
En 2022 elle rejoint la compagnie Dans le ventre de Rebecca Chaillon, pour la nouvelle création Plutôt vomir que faillir, où elle est régisseuse son.
Depuis 2019, avec le Collectif Offense, elle est performeuse. D’abord au sein des laboratoires du collectif, autour des départs sans retour, puis avec sa première création : Dans mon dessin – Anatomie de transition.
Elle aime les salles de spectacles dans leur globalité et les connaît du montage-très-tôt-le-matin jusqu’à la fête-très-tard-le-soir. Elle est récemment devenue DJ et organisatrice de soirées, parce qu’elle aime créer ces moments éphémères et grandioses. Elle ne sait pas construire de cathédrale mais elle voudrait en faire une en mousse le temps d’une soirée.
La bande K7 – Artistes associé· es 25
On s’appelle la bande K7 parce qu’on est 5. Pratique. Lou, Marius, Etienne, Erwan et Vincent. Bande, c’est pas très élégant mais ça ressemble à « band » qui veut dire groupe de musique en anglais. Bref, c’est un mauvais début. On rembobine : Avril 2023, Lou nous parle d’une envie de spectacle, et d’une envie de musique, les deux à la fois et en même temps. Alors après un automne pluvieux en Corrèze, chez Marius, où on a listé tous les clichés sur les spectacles qui parlent de musique, on a décidé d’en garder certains et de virer tous les autres. On buvait des cafés en écrivant des scènes et on faisait des scènes en buvant des cafés. Ah, et on a composé 4 chansons. Le samedi on a lu nos trucs devant le maire du village, la voisine qui fait des bises bruyantes, un couple qui retape une maison en chaux et un chien abonné à la scène nationale de Tulle. Le micro marchait pas, l’ampli de guitare non plus mais finalement on a pas payé le chauffage pour la salle. C’était bien, mais c’était le bazar. On avait envie d’être un collectif, mais pas de faire un pot pourri d’idées non plus et on avait l’intuition qu’il fallait partir d’un texte plutôt que du plateau. Alors Erwan et Vincent ont pris en charge l’écriture, on a relu, et on a plein de nouvelles idées, et une pièce : Destination, parce que c’est le nom de notre groupe, de notre band. Voilà où en est la bande K7. Juin 2024.