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POUR LA CONSOLATION – Variation sur le thème de la fuite en cinq histoires

Pierre Bidard et Iris Pucciarelli / Cie La Vallée de l'Egrenne

© Elise Toïdé

TEXTE & MISE EN SCÈNE & JEU Pierre Bidard et Iris Pucciarelli
SCÉNOGRAPHIE Zoé Logié de Mersan
LUMIÈRE Gautier Le Goff
SON Haldan De Vulpillières et Etienne Martinez
COMPOSITION MUSICALE & MUSIQUE LIVE Sly Apollinaire
COSTUMES Marion Duvinage

Une ligne rencontre une ligne. Une ligne évite une ligne. Aventures de lignes.

Pour la consolation expose cinq moments de vie : un inspecteur en fin de carrière rencontre une femme dont la fille a disparu, deux adolescents apprennent à se connaître en marge d’une manifestation, une femme sortant de prison réapprend à vivre en société…
Ces histoires sont toujours racontées par un comédien, une comédienne et un musicien qui donnent vie à des personnages inadaptés qui fuient, qui réussissent à créer une brèche ouvrant sur des possibilités nouvelles, ou à la recherche de brèches, pour fendre ce qui est durci, ce qui est clos.

SOUTIENS Théâtre des Bains Douches au Havre, Labo Victor Hugo à Rouen, Théâtre de Lisieux, Théâtre Charles-Dullin à Grand Quevilly, Théâtre de La Tempête à la Cartoucherie, Théâtre de l’Etincelle à Rouen PARTENAIRES DRAC Normandie, Région Normandie COPRODUCTION Moulin de l’Hydre à Saint Pierre d’Entremont

Pour aller un peu plus loin…

Pour la consolation est un théâtre de docu/fiction. C’est après la lecture du roman Un de Baumugnes de Jean Giono dans lequel l’auteur questionne nos besoins et nos moyens de fuite que notre envie de travailler sur ce thème est née. Nous avons continué à creuser cet enjeu avec l’essai d’Henri Laborit l’Éloge de la fuite, puis avec Gilles Deleuze et Felix Guattari et le concept de lignes de fuite et d’espace lisse.
La fuite est un mouvement qui est lié à la vie, qui vient questionner notre place dans le monde, nos désirs de liberté et d’émancipation. Dans la mise en scène, l’objectif c’est de ne jamais enfermer l’objet théâtral, mais au contraire que cet objet puisse échapper à lui-même, fuir sa propre forme. L’enjeu de la fuite doit être continuellement en mouvement. C’est un spectacle déjà démarré, jamais terminé, comme une comète, qui, le temps de la représentation, s’offre aux spectateurs·rices.
Nous écrivons à partir d’improvisations nourries par des documentaires, comme Galères de femmes de Jean Michel Carré et Punk à chien de Gabrielle Culland. Nous cherchons à créer un spectacle où les spectateur·ices ont une place active qui les fait se questionner sur leur rapport à la fuite.

1er > 4 DEC • 19h30
Durée : 1h30