MENACE CHORALE – RÉSIDENCE
Gabriel Sparti
© Extrait du film Le Voyage des comédiens de Théo Angelopoulos
MISE EN SCÈNE Gabriel Sparti
JEU Raphaëlle Corbisier, Karim Daher, Alain Ghiringhelli et Laure Valentinelli (reste de la distribution en cours)
CRÉATION LUMIÈRE Nora Boulanger-Hirsch
DRAMATURGIE Yann-Guewen Basset
« Je vous photographierai jusqu’à ce que vous ne soyez plus qu’un seul visage. Une tête, une bouche, un regard, une unique expression ! » (Chœur final de Botho Strauss)
Le nationalisme en tant que spectre qui hante l’Europe – formule utilisée au XXème siècle par nombre de philosophes, dramaturges ou historien·nes – évoque une idéologie prétendument oubliée, venue du passé, qui cherche à faire advenir un présent qui l’arrange.
Dans un village reculé, un groupe de quidams répond à une annonce de journal indiquant : « Cheffe d’orchestre cherche à former une chorale pour le concert du 14 juillet ». La dramaturgie du spectacle se fera autour de ce concert de choristes de bonne foi, qui se muera imperceptiblement en commémoration douteuse. Ces êtres seraient alors, en tant que figures théâtrales, des possibilités du fascisme. Ces figures seraient manipulables, ou manipulé·es dans la représentation ; « on » les mènerait à la baguette, insidieusement, à travers des situations politiquement sinueuses ou violentes, toutes hantées par le spectre de cette idéologie.
On y entend la rengaine d’un chant ou d’une histoire qui se dit à nouveau, apparemment plus forte que son alternative.
SOUTIENS Théâtre de l’Elysée, Théâtre des 13 Vents, CDN de Montpellier, Théâtre de la Bastille et Festival Factory PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre des Tanneurs PRODUCTION EXÉCUTIVE Prémisses production COPRODUCTION Scène Nationale d’Orléans et Scène Nationale de Maubeuge