
LES SENTIMENTS DU PRINCE CHARLES
D’après l’œuvre de Liv Strömquist / léonce / LIV Collective

TEXTE & MISE EN SCÈNE léonce
TEXTE écrit en étroite collaboration avec toute l’équipe d’après la BD éponyme de Liv Strömquist
JEU Emile Bailly, Arthur Colombet, Vinora Epp, Lucile Marianne et Mathilde Saillant
SCÉNOGRAPHIE Louise Bernard
LUMIÈRE Nicolas Douchet
COSTUMES Lucile Marianne
PRODUCTION Juliette Piro et Jérôme Vial - Bal de Loutres
« Et je suppose … amoureux ? - Oui. Quel que soit le sens du mot amour » Le prince Charles et Diana Spencer, ITN Interview, 24 février 1981.
Pour ausculter comment se sont construites nos intimités amoureuses,
la tragique histoire de la princesse Diana se mêle à nos plus célèbres chansons d’« amour »,
à nos modèles toxiques, à nos séductions, ruptures, modes de survie,
repas de famille et mémoires tronquées.
Il s’agit de retrouver notre chemin dans les contes de fées du couple,
de l’hétéronormativité et de la famille nucléaire.
À toutes celles et ceux qui bataillent pour l’amour sur le champ de guerre
de l’hétéropatriarcat : vous n’êtes pas seul·es. Bienvenue !
SOUTIENS DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, ADAMI PARTENAIRES Théâtre des Clochards Célestes, Le Nid de Poule, L’Assemblée – Fabrique artistique, La Parole Errante Demain, Théâtre de la Croix Rousse
Pour aller un peu plus loin…
Nous voudrions parler d’amour, mais nous ne le pouvons sans parler de violence structurelle, sans parler d’inégalités, de sacrifice, et d’hétéropatriarcat. Nous constatons que l’amour a bien davantage servi de prétexte à la violence que d’outil pour l’émancipation. Artisan·es de théâtre, nous constatons que les matériaux culturels dont nous avons hérité portent la trace de cette escroquerie morale. Depuis les assujettissements volontaires déguisés en amour, jusqu’aux meurtres commis en son nom, en passant par le florilège des violences intra-familiales et inter-personnelles, il est clair que la félicité que nous promet l’amour se dérobe et nous nargue depuis l’éther de nos fantasmes. Refusant la toxicité des histoires-modèles qui ont jalonné notre apprentissage amoureux, nous prenons notre part dans la reconfiguration poétique du monde en cours. Nous avons besoin de nous reconnaître, c’est-à-dire d’inscrire nos parcours singuliers dans des architectures communes, et par conséquent, collectivement démontables. Nous réclamons notre langue.

+ Matinale le 26 mars à 14h
Durée : 1h30