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L’AN ZERO 1 – ÉTAPE DE TRAVAIL

D’après l’œuvre de Gébé / Grégoire Vauquois / Cie Candolle

© Extrait de L'an 01 (Jacques Doillon, 1973)

D'APRÈS l’oeuvre de Gébé
TEXTE & MISE EN SCÈNE Grégoire Vauquois
JEU Tristan Allam, Lucile Chikitou, Claire-Lyse Larsonneur, Sanders Lorena et Arthur Quelven
SCÉNOGRAPHIE Rachel Testard
LUMIÈRE Thibaut Wojtkowski

Théâtre de récits politiques.

Dans un futur proche, en France, une drôle d’idée fait son apparition : que se passerait-il si nous arrêtions collectivement de travailler, de produire et d’obéir aux injonctions de la société ? Au fil des mois, l’idée enfle et chemine dans tout le pays jusqu’à se donner un nom, « L’An Zéro 1 », agrégeant les colères et les ras-le-bol du pays tout entier. Et puis, un beau jour, l’impensable advient et la société s’arrête, pour de bon.
Dans ce 1er acte de L’An zéro 1, nous suivrons la naissance de cette idée et son cheminement, avant que la révolte n’éclate.

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Une étape de travail, c’est un spectacle pas tout à fait terminé, mais pour lequel les artistes souhaitent se confronter à un tout premier public.

Tarif unique de 9 €

Pour aller un peu plus loin…

L’An 01 est une œuvre totale des années 70, née sous la plume de Gébé sous la forme d’une bande dessinée puis prolongée par un film. Elle raconte l’histoire d’une révolution non-violente pendant laquelle tous les français·es décident d’arrêter de travailler du jour au lendemain et de réfléchir à leur vie. Les ras le bol deviennent des revendications concrètes et le droit au repos, au bonheur et à l’épanouissement des individus s’impose comme une règle universelle, jusqu’à la création d’une société sans domination, sans argent et sans propriété privée.

Le projet de la compagnie Candolle est d’adapter cette œuvre pour le théâtre et de créer un spectacle qui fasse le point sur notre imaginaire collectif actuel (reste-t-il de la place pour imaginer des modèles de société alternatifs ?) et représente le déroulement d’une révolution populaire telle qu’elle pourrait se passer à notre époque. Dans son An 01, Gébé a cette phrase, à la fois drôle et très éclairante : « l’utopie ça réduit beaucoup à la cuisson, c’est pourquoi il en faut beaucoup au départ ». Notre projet de spectacle se veut être en effet une proposition à l’imaginaire, un voyage dans un monde inconnu où le capitalisme (pour ne citer que lui) n’existe pas, et où, par conséquent, tout est à découvrir et à inventer.

22 > 24 AVR • 19h30
Durée : 1h

Tarif unqiue : 9 €