
LA REINE ET LE PETIT SOLDAT
Maya Lopez / Cie Théâtre du Falotier

TEXTE & MISE EN SCÈNE Maya Lopez
JEU Maëlle Agbodjan, Maya Lopez et Brice Magdinier
MUSIQUE Maya Lopez
SCÉNOGRAPHIE & LUMIÈRE Faustine Zanardo
Conte d'une rencontre dans un désert de ruines.
La Reine, dans sa belle robe, règne sur un désert de décombres. Elle déploie une logorrhée face au vide, raconte son mépris pour les sociétés humaines, qu’elle voit comme les architectes d’une destruction incessante. Elle est déçue, elle-même ressassant un vieux souvenir qui revient sans cesse, et qu’elle rejoue. Parallèlement, le Petit Soldat erre dans les décombres. C’est un déserteur, chercheur de lumière dans la nuit. Jusqu’à la rencontre. Les deux solitudes s’apprivoisent alors dans un amalgame d’humour et de tendresse à conquérir.
Pour aller un peu plus loin…
La Reine et le Petit Soldat est une pièce écrite pour deux interprètes partant d’un questionnement sur la solitude. Très vite, il y a eu l’envie d’écrire un personnage inspiré de Winnie de Oh les beaux jours de Beckett : la Reine. Personnage fantasque, dernière survivante d’un royaume en ruines et désormais désert, elle règne sur le vide. Elle se fait aussi conteuse et emprunte à l’art de la marionnette pour philosopher sur le monde et sur sa vie, chanter son désenchantement de l’humanité. Haute en couleur, elle trône sur un amas de terreau et de décombres, perchée au dessus d’un désastre géographique imaginé par Faustine Zanardo.
L’autre solitude du spectacle, c’est le Petit Soldat. Un épuisé, déserteur, un fragile qui cherche à retrouver un sens à son existence.
Le spectacle commence par une construction qui fait alterner les deux présences et les deux regards. Jusqu’à ce que les récits et les personnages se rejoignent et se rencontrent. Comment cohabiter quand la solitude s’est ancrée si fermement dans le corps et l’esprit de chacun ? Comment se nouer et considérer avec de nouveaux yeux son être au monde ?
Enfin, il y a Pluton, conteur qui narre l’histoire et agrémente la forme par de la musique et autres sons d’ambiance. Il est le passeur entre la fiction et la conscience de la représentation.
+ Matinale le 19 mar à 10h
Durée : 1h
À partir de 6 ans