EL CUENTO

PoulainJar explore le « multi-conte ». Chansons, scènes de film mentalisées, poèmes et proses en action. Le défi est de créer – pour les spectateur·ices et les auditeur·ices – une sensation acoustique d’immersion dans les moindres détails, au plus près de l’infime. Avec la spatialisation du jeu des musicien·nes, une véritable « 3D artisanale » prend forme : sons acoustiques (gestes, caisse claire, hauts parleurs), son amplifié et silence.

La représentation du 25 sera suivie d’un DJ Set de LUCIFERUMBA.

SOUTIENS Théâtre de l’Aquarium (Paris), le Lieu-Dit (Clermont-Ferrand), ImagO (Cébazat) Le Grame (Lyon) PARTENAIRES Ici L’onde Dijon, La baie des Singes, Imago, Théâtre de l’Aquarium COPRODUCTION La Muse en circuit, Festival Musica, Le Grame

Pour aller un peu plus loin…

Par ce travail sonore, le propos d’El Cuento se politise, il prend corps : la caisse claire incarne l’écho physique des crimes coloniaux et des rythmes travestis de l’appropriation culturelle. La radio intervient comme un fil fragile porteur d’une certaine résistance. Les scènes de film sont des bulles de respiration d’un « ailleurs » de la scène, des fantasmes collectifs qui dépassent une approche individualiste, bien qu’ils conservent une forte dimension intime et personnelle.

La troisième dimension (de la dite 3D) repose sur deux axes.
D’une part, elle crée une sensation de détachement dans l’espace, en lien avec les déplacements mentaux décrits durant les scènes parlées, reprises par deux micros Beyer.
D’autre part, deux enceintes placées en hauteur à l’arrière du public, diffusent ponctuellement des éléments sonores provenant du plateau, et ceux des 1ère et 2e dimensions.
C’est ce dispositif de recherche que le duo a notamment exploré au studio GRAME qui co-produit ce concert-rituel.