Texte et mise en scène :
Cédric Roulliat
Avec :
David Bescond, Sahra Daugreilh et Laure Giappiconi
Musiques :
Laurent Péju
Scénographie :
Caroline Oriot et Guillaume Ponroy avec l’aide d’Elise Siegwald, Elise Speicher et Marcel Mariotte
Lumières :
Fabrice Guilbert et Arthur Magnier
Son :
Baptiste Tanné et Teddy Mira
Avec l’aide de Christine Roulliat
Ou comment Edwige passe de l'ordinaire au super.
Lyon, le début des années 80 : Une journée dans la vie d'Edwige, traductrice à domicile, la voit passer de réalité à fiction, et d'un quotidien forcément encorné à un fantasme lumineux.
Edwige traduit les dialogues de bandes dessinées américaines pour leur publication en France, adaptant les exploits de la lumineuse et sensuelle Ultra-Girl. Sa journée s'écoule comme un rêve lucide, ponctuée par le passage d'un réparateur de machine à laver, le retour d'un ancien amant, l'irruption d'un philosophe allemand misogyne, et les dialogues doublés de films et séries télévisées.
En contrepoint visuel et sonore, Ultra Girl s'invite chez Edwige, dans son esprit mais aussi dans son bureau et son salon. Figure féminine sublimée, stylisée et fantasmée, Ultra-Girl parle d'Edwige, et pour Edwige. Sur scène, les deux héroïnes cohabitent, se répondent, se dédoublent et se fondent.
Ultra-Girl contre Schopenhauer, c'est l'infernal tintamarre des voix intérieures d'Edwige, ces voix lues, chantées et doublées qui vont bien finir par se confronter en un ultime et intime "Droit de réponse"