d’après le roman de Romain Gary
mise en scène :
Heidi Folliet
dramaturgie :
Pauline Noblecourt
interprétation :
Maxime Ubaud
scénographie et costumes :
Solène Fourt
création lumière et son :
Jori Desq
production :
Troisième Bureau
Production Les Envolées 2018 – dispositif de soutien à la création théâtrale porté par Troisième bureau à Grenoble en partenariat avec la MC2:Grenoble, le Nouveau-Théâtre-Sainte-Marie-d’en-Bas à Grenoble, la Ville d’Eybens, le Pot au Noir à Rivoranche et le Festival Texte en l’air à Saint-Antoine-l’Abbaye; et soutenu par Le Ministère de la Culture – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, La Ville de Grenoble, le Jeune Théâtre National et l’Archipel des Utopies
C’était une femme qui aurait mérité un ascenseur.
La vie devant soi paraît en 1975, sous le pseudonyme d’Emile Ajar, ce qui permettra à Romain Gary d’obtenir exceptionnellement deux prix Goncourt.
L’histoire est celle de Momo et de sa mère adoptive, Madame Rosa, l’ancienne prostituée au cœur généreux mais au corps et à la tête bien malades.
"Les vieillards sont-ils des hommes ?" demande Simone de Beauvoir dans La Vieillesse, "À voir la manière dont notre société les traite, il est permis d’en douter. Elle les condamne délibérément à la misère, aux taudis, aux infirmités, à la solitude, au désespoir". Momo aidera la vieille femme à se cacher dans "son trou juif", lui évitant l’hôpital où elle ne peut "bénéficier au droit sacré des peuples à disposer d’eux même".
Parce qu’il s’agissait avant tout de faire entendre cette langue, les flux et les reflux du récit, le spectacle a été pensé pour un seul comédien : ainsi, c’est à travers Momo, narrateur du roman, en épousant son regard sur le monde, que l’on part à la rencontre d’un Belleville métissé développé par Romain Gary, avec humour, amour, et satire.